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ROMANS CARLOVINGIENS.

centes et peu générales. En un mot, on ne peut concevoir la longue co-existence d’ouvrages d’un caractère et d’un goût aussi opposés que les romans carlovingiens et ceux de la Table ronde, sans supposer à chacune de ces deux classes un public particulier, des auditeurs et des amateurs de caste et d’éducation différentes. Mais encore une fois, ces observations ressortiront mieux de celles qui doivent les suivre. Celles qui feront le sujet de la lecture prochaine seront relatives à la forme, aux caractères et à l’exécution poétiques de ces romans épiques du cycle carlovingien, dont je n’ai considéré jusqu’ici que les argumens et les matériaux.