pleinement réussi. Il lui a fallu d’abord retrouver dans la littérature provençale l’épopée qu’on y soupçonnait à peine, et qu’on avait été jusqu’à y méconnaître entièrement. Puis, s’attachant aux principales classes de romans chevaleresques, les romans carlovingiens et ceux de la Table ronde, il a montré que les uns et les autres avaient une origine méridionale, et qu’en remontant à leurs sources, on arrivait à des sources provençales. À cette occasion il a donné des analyses et des traductions des principaux poèmes chevaleresques dont plusieurs étaient inconnus. Tel a été l’objet des leçons dont il nous a permis de communiquer une partie à nos lecteurs dans l’état où elles ont été prononcées. L’intention de M. Fauriel, en nous y autorisant, a été d’appeler la discussion sur les résultats de ses recherches, se réservant d’y revenir et de les présenter sous une autre forme dans un ouvrage considérable dont ils feront partie.