Page:Revue des Deux Mondes - 1832 - tome 6.djvu/391

Cette page a été validée par deux contributeurs.


DISCOURS
SUR
L’ANCIENNE LITTÉRATURE SCANDINAVE.[1]


Messieurs,

La bienveillante amitié de M. Fauriel m’a désigné pour le remplacer momentanément dans la chaire de littérature étrangère, création si importante et dont il s’est montré si digne. Vous n’attendez pas de moi, messieurs, cette profondeur de savoir, cette sûreté de critique, cette finesse d’exposition, qui caractérisent son enseignement ; mais ce que vous êtes en droit d’exiger, c’est que celui qu’il a choisi s’efforce de ne pas être trop infidèle à ses exemples. Sur ces bancs, où j’ai été son auditeur

  1. Prononcé pour l’ouverture de son cours par M. J.-J. Ampère, suppléant M. Fauriel à la faculté des lettres.

    C’est la première fois que le nom de M. Ampère paraît dans cette Revue, et nous sommes heureux, nous qui nous efforcerons toujours d’y rallier les esprits élevés, d’annoncer à nos lecteurs que sa collaboration nous est acquise pour l’avenir. Nous pouvons dès aujourd’hui promettre une série d’articles du jeune professeur.

    (N. du D.)