Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 3.djvu/540

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Comme des mains d’un père on prend un héritage,
Avec l’eau qui l’arrose et l’arbre qui l’ombrage[1].

Oui, il y a pour l’homme un héritage indélébile, des sentimens maternels, des pensées de son père, de la maison et de la terre où il s’est élevé, patrimoine à la fois de souvenirs et de richesses qui ne se laissera jamais envahir. Nous conseillons aux théories téméraires de s’y résigner ; c’est l’ultimatum de la nature.


Lerminier.



  1. M. de Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses.