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LA NIÈCE DU GOUVERNEUR.
Dona Isabelle.
Ah ! mon Dieu… (Elle tombe évanouie.)
D. Juan d’Ayamonte.
Tu mens !… rage et enfer !… Vengeance ! À moi, Diaz !
D. Louis de Villenas.
Où est-elle ? où est-elle ?
D. Juan d’Ayamonte.
À tes pieds !…
D. Louis de Villenas, apercevant Isabelle évanouie.
Dieu !… Misérable ! Qu’ai-je fait ?…
(Des alguazils entrent au même instant et se saisissent de lui ; Diaz s’approche un papier à la main.)
Diaz.
Au nom du roi, nous t’arrêtons, don Louis de Villenas, coupable de complot contre la sûreté de l’état, avec don Lopez de Casterey. Nous te sommons de nous suivre à l’instant, pour que tu rendes compte de ta conduite au tribunal.
D. Louis de Villénas.
J’allais me rétracter, ils m’ont fermé la bouche.
(Les alguazils emmènent don Louis ; on emporte dona Isabelle évanouie.)
Une des dames à l’autre.
Quand je vous le disais.
(Tout le monde sort en chuchottant.)
Scène XXV.
Don Louis, seul dans sa prison.
Ah ! malheureux ! mon sang bouillonne dans mes veines… Qu’ai-je fait ? Non, c’est impossible, c’est une calomnie : les attaques des hommes ne peuvent atteindre un ange, et c’en est un… Sans réfléchir, sans attendre un instant, je l’ai flétrie