pays. Ainsi l’exploitation des mines, seulement en 1828, a augmenté la richesse nationale de plus de 1,700,000 thlr., et cet accroissement se répète chaque année. On peut encore ajouter à ce revenu une somme annuelle de 200,000 thlr, produit moyen de l’exploitation des mines de charbon de terre.
POLOGNE. — Instruction primaire. — Deux écoles normales, établies à Lowiez et à Pulawy, forment des instituteurs pour les écoles primaires. Dans la capitale, des institutrices et des maîtresses de pension reçoivent l’instruction nécessaire à leur état, sous l’autorité d’un comité nommé à cet effet.
En 1828, le nombre des élèves à l’université de Varsovie montait à 589. Les écoles supérieures des palatinats instruisaient 8,682 jeunes gens ; 1,624 fils d’artisans allaient aux écoles dites du dimanche, tant dans la capitale que dans les provinces. 68 individus se trouvaient à l’institut des sourds-muets.
Les écoles élémentaires de la capitale étaient fréquentées par 349 garçons et 383 jeunes filles. D’autres écoles particulières à Varsovie procuraient l’enseignement à 688 élèves mâles et 339 du sexe féminin. 28 pensions à Varsovie comptaient 717 jeunes filles, et 42 institutions dans les palatinats donnaient l’instruction à 1,624 écolières. Une école de rabbins, établie en 1826, avait 72 élèves. 4 écoles élémentaires étaient fréquentées par 298 étudians israélites.
ALBANIE. — Cessation des troubles. — La tranquillité paraît être décidément rétablie en Albanie, et il n’est plus douteux aujourd’hui que le pacha de Scodra n’ait agi d’intelligence avec le grand-visir pour l’exécution des chefs les plus opposés au nouvel ordre de choses. La fermeté de Reschid-pacha parviendra sans doute à faire adopter en Albanie le système militaire régulier. En attendant, la soumission des rebelles est complète ; sur tous les points, la tranquillité a reparu, et la Macédoine n’est plus menacée