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GÉOGRAPHIE.

peu attentif à les noter exactement, il a écrit 6 milles N.1/4N.O., prenant ainsi à droite du N.N.O. la quantité qu’il fallait compter à gauche.

À Niogo c’est bien une autre affaire : la route directe d’aller met ce village à 13 milles N.N.E. de Poukou ; la route complexe du retour conduira à 13 milles N.N.O. Ici l’erreur me semble provenir d’une trop faible estime de la longue journée de marche entre Porédaka et Niogo, soit que le voyageur ait réellement fait un calcul inexact, soit qu’il n’y ait en définitive qu’une simple transposition de chiffres faite par inadvertance dans l’écriture ou l’impression ; je pense qu’il faut lire 21 milles au lieu de 12.

Le gisement de Lalia, relativement à Séfoura, n’étant point indiqué, l’on ne peut préciser, à leur égard, l’accord ou la divergence des deux routes ; il est seulement à noter que les gisemens respectifs de ces deux villages, relativement à Niogo, offrent entre eux une concordance raisonnable.

Un accord assez facile des gisemens et distances comptés de Niogo fait tomber le Rumbdé-Gali de l’aller sur le Rumbdé-Jali du retour ; en sorte que malgré la différence, très-légère au surplus, de leurs noms, l’on est en quelque sorte poussé à les reconnaître pour un seul et même lieu, dont la consonne initiale serait le gym mouillé, assez difficile à représenter, et que M. Jomard écrit par dhi, M. le baron Roger, plus heureusement ce me semble, par ghi.

Entre Galiou Jali et Bandéïa la dissidence est no-