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GÉOGRAPHIE.

sultante est une ligne N.E.1/4N., laquelle doit couper le parallèle de 9° 49′ N. par 12° 56′ de longitude O. ; la belle carte spéciale de Wyld donne à tort une longitude plus orientale d’environ 9’.

Timbou se trouvant, d’après les informations recueillies par Laing, à trois petites journées (que je crois pouvoir évaluer à 45’) au N.N.O. de Falaba, sa position absolue, déduite de ce point, sera par 10° 31′ N. et 13° 13′ O. environ. La carte de Wyld place Timbou directement au N. de Falaba : ce gisement est en contradiction avec celui qu’a indiqué le major Laing ; il semble concorder, il est vrai, avec les relèvemens faits à Koukodougoré, 4 milles S. de Falaba ; en ce lieu, en effet, Laing releva Timbou au N. directement ; mais il est évident que tous les gisemens pris en cet endroit sont indiqués d’après le N. de la boussole, et sont en conséquence passibles d’une correction d’un point et demi à deux points, à raison de la variation N.O. de l’aiguille.

De Falaba, le voyageur fit une excursion vers l’E. inclinant au S., jusqu’aux sources de la Rokelle, où il arriva le matin du troisième jour : de ce point, il put voir, à 25 milles de distance S.E.1/4E., la montagne de Loma, où est la source du Niger, et dont il estima la position par 9° 25′ N. et 12° 5′ O. Il se trouvait donc lui-même alors par 9° 35′ N. et 12° 25′ O., relevant au N.1/4N.E. les hautes montagnes d’où s’échappe le Mongo ou Scarcies, et directement au N. la ville de Beylia, située à deux jours de marche S.E. de Timbou.

Laing fut rejoint à Falaba par le soldat nègre