Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 2.djvu/204

Cette page a été validée par deux contributeurs.
194
MÉLANGES.


Deuxième lettre.

« Nous écrivons la présente pour déclarer que, bien que nous n’ayons jamais vu les membres de la société Asiatique, nous avons souvent entendu leur éloge. Le plus grand de nos désirs serait de voir cette assemblée, quoique nous connaissions parfaitement les difficultés qui s’y opposent. La plus belle qualité que l’homme puisse posséder est la sagesse. Ceux qui en sont doués sont supérieurs au reste de l’humanité, et l’affection qu’ils ont pour les autres hommes, les louanges qu’ils peuvent leur accorder, sont pour ces derniers le plus précieux des biens. C’est d’après ces considérations que nous avons vu avec plaisir que notre nom ait été mentionné dans votre société avec honneur et respect. Dans la joie de notre cœur, nous vous adressons ce peu de mots avec notre lettre officielle. Nous vous envoyons aussi un petit morceau d’ambre comme un parfum de notre bienveillance, et pour que les membres de la société connaissent l’estime que nous avons pour eux. »

Ces deux lettres sont sur du papier embelli de riches ornemens, et la seconde est de la propre main du prince. L’ambre dont il est question pèse environ une once et demie, et est renfermé dans une boîte en or, travaillée à jour avec beaucoup de goût et ornée de rubis. La boîte elle-même est placée dans une bourse d’or et d’argent tressés ensemble, et le tout est enveloppé dans un châle de mousseline.

L…

NOUVELLES SECTES RELIGIEUSES.

Il vient de se former en Angleterre une nouvelle secte dont le dogme fondamental est que les temples des chrétiens doivent être des écuries, parce que Jésus-Christ est né