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MÉLANGES.

dit sieur Bernard demeure chargé de vêtir et reblanchir ledit apprenti, de toutes choses à lui nécessaires, et demeure aussi garant de la fidélité dudit apprenti et qu’il n’absentera point le service de son dit maître sans congé et cause légitime, à peine de tous dépens, dommages et intérêts qu’à ce défaut s’en pourraient ensuivre. Ainsi convenu entre les parties qui ont promis par serment d’avoir à gré le présent acte et n’y contrevenir, à l’obligation de leurs biens présens et à venir, submissions à toutes cours, constitutions desdits biens, renonciations à tous droits contraires et autres clauses requises. Fait et prononcé audit Genève dans la maison d’habitation du dit sieur Bernard, etc. »

(Extrait des minutes de M. Jean-Jacques Choisy, notaire à Genève, volume de 1722 à 1725, folios 356 verso à 357 verso).

ABBAS-MIRZA, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE D’ANGLETERRE.

Le 6 mars 1828, Abbas-Mirza, prince royal de Perse, fut élu à l’unanimité l’un des quatre membres honoraires de la société royale Asiatique d’Angleterre et d’Irlande. Son diplôme, tracé sur du superbe vélin et enrichi de vignettes héraldiques, fut remis à sir John Malcolm, qui allait à cette époque prendre le gouvernement de Bombay. Arrivé à sa destination, ce haut fonctionnaire s’empressa d’envoyer au prince, par un officier supérieur, le titre qui lui était destiné. Peu de temps après, Abbas-Mirza témoigna à la docte société sa reconnaissance par deux lettres, dont voici la traduction.