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GÉOGRAPHIE.

Durand ; celle que M. Walkenaer a insérée, en 1820, dans ses Recherches sur l’intérieur de l’Afrique ; enfin, celle que M. Lapie a construite, en 1821, pour accompagner le livre de M. Cochelet.

À toutes ces relations de voyages, il faut ajouter les renseignemens plus ou moins précis recueillis à différentes époques et en divers lieux, de la bouche des Maures ou des nègres, sur les contrées intérieures qu’ils avaient vues ; savoir : à Londres, à plusieurs reprises, par l’Association africaine ; à Tunis, en 1786, par M. d’Einsiedel ; à Tripoli, en 1790, par Niebuhr ; à Morzouq, en 1798 par Hornemann, et en 1819 par Ritchie et Lyon ; à Rabâth, en 1804, par M. Cahill ; à Mogador, par M. Grey Jackson pendant un séjour de plusieurs années, et en 1815 par Riley ; à Ouâdy-Noun, par M. Cochelet, en 1819 ; au Sénégal, en 1820, par Rouzée, et en 1824 par Adrien Partarrieu ; à Komâsy, en 1817 par Bowdich, et en 1818, par Dupuis ; enfin, à Sakatou, en 1824 et 1827, par Clapperton[1].

Dans la revue générale dont je termine ici l’esquisse rapide, je n’ai point eu le dessein de faire un recensement intégral et complet de tout ce que l’on peut réunir de matériaux relatifs à la géographie de l’Afrique occidentale ; à dire vrai, néanmoins, ce que j’ai omis d’indiquer peut être regardé comme absolument insignifiant, et ne mérite d’être

  1. C’est dans les relations des voyageurs ici désignés, dans le Bulletin de Géographie et dans les Recherches de M. Walkenaer, que l’on trouvera consignés ces divers renseignemens.