de territoire dans les vallées et les montagnes de l’Atlas ; d’autres familles arabes assez multipliées sont incapables de résistance, à raison de leur faible population, et paient le tribut.
Les revenus de la régence consistent :
1o Dans les redevances des deux beys ;
2o Dans les tributs que l’on perçoit sur les Juifs et sur les Maures cultivateurs ou ouvriers ;
3o Dans les tributs payés par les Arabes et les Berbers nomades ;
4o Dans le monopole des blés ;
5o Dans le produit des douanes à l’importation et à l’exportation ;
6o Dans les amendes et les avanies, casuel fiscal auquel le gouvernement donne le plus d’extension qu’il lui est possible ;
7o Enfin, dans les tributs déguisés sous le nom de présens, qu’il reçoit des puissances chrétiennes.
La totalité s’élève à environ deux millions de piastres d’Espagne (11 millions de francs à peu près), non compris les bénéfices considérables des percepteurs, et des beys dont nous avons parlé.
§ ii.
La tyrannie du gouvernement qui pèse sur le pays d’Alger a dépeuplé insensiblement cette belle