VARIÉTÉS
ET MÉLANGES.
DE LA FORCE DU PRÉJUGÉ CHEZ LES INDOUS.
C’est un penchant naturel à tous les Anglais d’admirer presque exclusivement les institutions de leur pays, et de mesurer le bien-être des autres nations par le plus ou moins de ressemblance qu’elles ont avec la leur. Partout où ils se sont fixés, ils ont introduit les habitudes de la mère-patrie : l’Inde seule a résisté jusqu’ici à cette invasion de mœurs ; la différence de religion, et de hautes considérations politiques s’y sont opposées. Les Hindous regardent les Anglais comme des hommes d’une classe supérieure, et cette impression si favorable à la domination britannique pourrait disparaître à la suite de communications plus intimes. Les Anglais n’ont d’autres rapports avec les Hindous que ceux qui existent entre