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ÉGYPTE
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24,940,000 | tal. |
Bénéfices sur les cotons, récolte calculée à 50,000 quint., à 5 tal.
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1,500,000 | |
Id. sur la semence dite jugéoline, propre à faire de l’huile, récolte calculée à 50,000 ardebs, à 3 tal.
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150,000 | |
Id. sur l’encens, les dents d’éléphant, les gommes, les sucres, les safranums, les laines, la soie, l’indigo, et différens autres produits, environ.
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1,000,000 | |
Id. sur les nattes, couffes, et tout ce qui tient à cette branche.
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450,000 | |
Id. sur 500,000 ardebs de comestibles, tels que fèves, orge, blés, maïs, etc., qui sortent d’Alexandrie pour l’étranger, au compte du commerce ou celui du vice-roi, en plus ou en moins, suivant les demandes de l’extérieur, à 2 tal.
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1,000,000 | |
Id. sur les mêmes comestibles qui sortent de l’Égypte pour l’Arabie, par le port de Cossir, quantité évaluée à 250,000 ardebs, à 5 tal.
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1,250,000 | |
Total des recettes
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30,290,000 | tal.[1] |
Les dépenses que le vice-roi doit faire pour réunir et emmagasiner
les comestibles, cotons, laines, etc., sont couvertes,
et au-delà par le bénéfice de 12 à 15 pour cent, résul-
- ↑ Environ 160 millions de francs. — La différence dans le chiffre du bénéfice provenant des exportations par les deux ports résulte de ce que le vice-roi, soit qu’il vende ses comestibles à Alexandrie, soit qu’il les envoie sur les places de la Méditerranée, est obligé de se conformer aux prix variables de ces places, d’où il suit qu’on ne peut évaluer le bénéfice qu’à moyen terme de 2 tal., tandis que pour l’exportation en Arabie, il est le seul maître du marché, et établit un prix qui lui donne un bénéfice net de 5 tal. par ardeb.