Vieusseux, qui a d’abord rendu un service signalé, en fondant à Florence un cabinet littéraire connu de toute l’Europe, s’attacha dans son Anthologie à représenter dignement l’Italie littéraire ; aussi obtint-il un succès véritable. Nous nous bornerons à donner ici une espèce de statistique de cet excellent journal. Fondé en 1821, il n’eut d’abord que 100 abonnés, et aujourd’hui il en compte environ 530, et est parvenu à sa 102e livraison. Sur ce nombre de 530 abonnés, on en remarque 323 en Toscane, 35 dans le royaume de Sardaigne, 6 dans le duché de Lucques, 6 dans celui de Modène, 2 dans celui de Massa, 8 dans celui de Parme, 46 dans le royaume Lombardo-Vénitien, 44 dans les états de l’Église, 5 dans le royaume de Naples, 16 en Sicile, 37 au-delà des Alpes, 2 en Amérique.
L’auteur anonyme de cet ouvrage important est l’écrivain qui a fait publier dans les années 1826-1827 celui Degl’ Italiani in Russia, Memorie di un ufficiale italiano per servire alla storia della Russia, della Polonia, et dell’ Italia nel 1812. La production que nous annonçons n’est pas moins remarquable que la précédente, et ne fera qu’augmenter en Italie la réputation de son auteur.
On souscrit à Paris, au bureau central du Bulletin, rue de l’Abbaye, no 3.