attacher aux angles des cordages, tendus à l’extérieur dans le milieu (des côtés de la tour), qui, par leur disposition même, donnent à la tour une sorte d’assiette plus large ils doivent être amarrés autour de pieux munis de clavettes, ou de clous en fer ou d’organeaux obliques fichés en terre pour obtenir la tension.
Cela fait, les premiers montants centraux se trouveront dépasser du tiers de leur longueur les fourrures latérales ; de la même manière, ceux qui sont à la suite recevront des pièces latérales qui dépasseront celles du milieu, et qui auront une hauteur de neuf pieds. Sur le montant central on en place un autre entre les pièces latérales ; et de même on dispose à chaque étage des longrines et des traverses. Le premier montant central n’est pas égal aux montants latéraux, pour que leurs joints ne se rencontrent pas, mais que tout l’assemblage soit à joints coupés, et prenne de la solidité par l’unité qui existe entre les pièces juxtaposée.[1]
Des échelles, placées diagonalement sur les traverses de chaque côté, recouvriront tout l’ouvrage.
C’est ainsi qu’on peut, avec un petit nombre de pièces de bois de faibles dimensions, faire une grande tour, d’une hauteur égale à celle du rempart ; la figure est représentée ci-dessous.
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- ↑ Cette disposition, absolument logique, est en contradiction avec un passage précédent, où il est dit que l’ouvrage doit avoir du fruit, au moyen de retraites à chaque étage ou tout au moins de distance en distance ; mais elle concorde avec la recommandation vue plus haut de maintenir le parallélisme des montants, il semble que, par suite de l’imperfection des manuscrits, il y ait une sorte de mélange de description de deux types de tours, l’une absolument droite, et l’autre avec étages en retraites successives.