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revue de métaphysique et de morale.
partie de , aux divers éléments de , correspondront des éléments de , dont l’ensemble sera une partie de et on aura , et .
On définira de même un ensemble qui sera une partie de , et qui sera tel que l’on ait et et .
Maintenant comme on a et que est une partie de , on trouvera de même un ensemble qui sera une partie de et satisfera aux conditions :
,
On définirait de même et ainsi de suite, de sorte qu’on aurait une suite d’ensembles , ,…,, , ,… tels que soit et une partie de et que l’on ait :
,
,
Soit maintenant l’ensemble de tous les éléments communs aux divers ensembles , ,…, ,… ; et l’ensemble de tous les éléments communs aux divers ensemble , ,…, ,… ; on aura :
Car lorsque, dans une série indéfinie d’ensembles, chacun est une partie du précédent, le premier est formé de tous les éléments qui appartiennent à tous ces ensembles et de tous ceux qui appartiennent à l’un d’eux sans appartenir au suivant.
Ce principe que je viens de souligner est bien évident ; mais il semble qu’il suppose un appel spécial à l’intuition ; je n’insiste pas sur ce point. Montrons maintenant que :
.
En effet à un élément de , faisant partie de , correspondra un élément de , en vertu de la correspondance définie par la relation :
.
Comme cet élément fait partie de et que la correspondance définie par , est la même que celle qui est définie par , l’élément correspondant fera partie de ; il fait donc partie de tous les et par conséquent de ; inversement à tout élé-