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– n-– L’édition, est faite avec beaucoup: de soin, et un commentaire abondant et précis donne perpétuellement au texte sa pleine signification,: Imntanuel Kants Werke, vol. III. 1 vol. gr. in-8, de 674 p<, Berlin, Bruno Cassirer, J913-. *– Nous avons déjà eu plusieurs; fois l’occasion de. dire tout le bien que nous pensions de cette excellente, et magnifique réédition des œuvres complètes de Kant..Ce volume, qui sera le .très bienvenu et qui aura sans doute un. graad succès, .est dû aux soins de M. Albert Gôrland il contient la Critique de la Raison. Pure. Il est suivi, comme -les autres tomes, des leçons recueillies dans les diverses éditions de Kant et de la discussion des corrections proposées par les éxégètes. La-critique de M. Gôrland, •saine et par conséquent conservatrice, tend en. général à maintenir le texte original en dépit des corrections vraiment trop nombreuses et souvent très hardies que. l’on a prétendu y apporter. Un appendice ;met en-regard, du texte de la première édition publiée par Kant celui de la deuxième partie également du vivant de l’auteur, nous ne saurions dire combien ce procédé nous paraît préférable à celui qui consiste à faire entrer dans, le texte, même les variantes des diverses éditions. au risque de troubler l’attention,; -de. gêner la suite des idées, et de substituer, des préoccupations philologiques à la, préoccupation essentielle i^ue l’on doit avoir en lisant un texte, et qui ,est .de le comprendre. Il est bien, préférable de présenter d’abord, .comme, l’a fait M. Gôrland, le texte sous sa forme définitive; en donnant ensuite au-, critique, et au philologue tous les moyens..de .se faire une opinion ou de .satisfaire sa curiosité. Die Priiizipien der Logik, par Louis Couturat. Encyclopédie des philosophischen Wissensckaf,len, in Verbindung mit W. Windelband, herausgegeben ,-von ArnoldUogi;, Erster Bànd Logik. 1 vol. in-8, pp. ,137-2(11, Mohr, Tübingen, .1912;– Le premier volume de l’encyclopédie des sciences philosophiques, publiée par le prof.- A. Ruge d’Heidelberg, vient de paraître; il est consacré à la Logique et c’est "à M. Couturat qu’est revenue la tâche d’y représenter la philosophie française. Ceci nous a valu cet exposé magistral ou M. Gouturat s’est proposé -de, présenter systématiquement lés différentes parties constitutives de la Logistique moderne.. L’ordre doctrinal adopté dans l’exposition .est, comme l’indique d’ailleurs ladédicà-C-e, celui qu’a’suiviM. B. Russell dans le point de vue général, Lulle et,’Sebondesont des esprits analogues, soucieux deprouver la foi par la raison ils ont la_;même méthode mystique qui TTtfnsiste à méditer sur la nature et l’homme pour y découvrir Dieu; la déduction IuUienhe 9partir des Principes au moyenïïles Conditions et des Règles se retrouve, chez Sebonde; l’un et l’autre sont exefflplaristes et réalistes, admettent rhylém’orphisme universel, la pluralité des formes,:la division tripartite des puissances de, l’Ame rationnelle, l’importance/ du .libre, arbitre dans la preuve de l’immortalité;, de l’àme et le primat de la volonté; Si les idées générales concordent, la forme.’ et les détails sont également très semt blables. Sebonde concrétise sa pensée en allégories et figures comme Lulle aimait, à le faire; enfin nous retrouvons dans la. Thaologia natwalis les trois corrélatifs de Lulle, les deux Intentions (la "bonne qui dérive de Dieu, la mauvaise qui;dérive de l’être imparfait), la ;çonfusion’ de la Volonté et de l’Amour -pour ta recherche mystique de Dieu; tpiïtés.simi-, litudes qui seraient inexplicables si’l’fftt n’acceptait pas l’hypothèse d’une filiation -• entre les deux théologiens espagnols. Avec des modifications dues à la différence des temps (Lulle est du XIIIe, Sebonde écrit au xv