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DISCUSSIONS.

RÉPONSE A L’ARTICLE DE M. BOUASSE

INTITULÉ

« PHYSIQUE ET MÉTAPHORES »

S’il ne se fût agi que de moi, je n’eusse pas pris la. peine de répondre à l’article que M. Bouasse a consacré, ici même, à mes Leçons sur le mouvement social ; par sa forme désobligeante, il se réfute assez de lui-même. Mais M. Bouasse a jugé à propos de mettre en cause avec moi un jeune homme de mérite, digne de la plus grande sympathie, et qui, d’ailleurs, est sou propre préparateur. Au risque de compromettre l’avenir de ce collègue, il n’a pa£ hésité à lui faire endosser la responsabilité de ce qu’il appelle « mes erreurs » et il est allé jusqu’à lui prédire qu’il « paiera les pots cassés » de quel droit, je l’ignore. De cela je ne pouvais me désintéresser. 11 suffira de rétablir les faits. Il y a, à la fin de mon livre, trois pages de « notes et éclaircissements », sans plus ; j’avertis, dans ma préface, que j’en dois « les principaux éléments » à M. X., licencié es sciences physiques. Ou je ne sais plus le français, ou cela signifie que M. X. m’a fourni des documents, ce dont je le remercie, mais que ces documents, je les ai personnellement utilisés, retravaillés, adaptés, et que, s’il y a des erreurs de rédaction, elles sont miennes’. Cette, affirmation de ma préface sera corroborée pour tout observateur impartial par le tour donné à chacune des notes et par ce fait que plusieurs d’entre elles sont de simples errata. Loin donc de vouloir me faire une couverture du nom de M. X., c’est moi qui d’avance l’ai couvert bien innocemment, sans me douter des attaques qui m’attendaient, et parce que telle était la vérité. Cela dit, je demande très sincèrement pardon à ce jeune homme de lui avoir attiré par un scrupule de conscience et de politesse un pareil désagrément. II arrive ainsi parfois qu’on offre à un ami une promenade inoffensive au cours de laquelle il reçoit sur la tête une mauvaise v. na~ m "A""