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l. couturat.. – Sur l’hypothèse des atomes. "Jl science moderne- ’pounsavoif laquelle..dos deux hypothèses elle prc--fère. ’ Or la Mécanique rationnelle est sHdin de bannir’ la notion de force qu’elle repose’.lout entière sur elle < e problème’ fondamental e : Ia, n ~con" _e o = r

de. la Dynamique con’siste’éa elï’et à déterminer le’ mouvement d’un ^yfjtème, connaissant les forces qui agissent sur lui, ou inversement, r S~~ ,à-,déterminer ces- forces, connaissant le mouvement. Les forces sont ~éter ;mmët-s~r~e~~Qn~~ssaht~4~

donc un élément essentiel- des problèmes de Mécanique, soif- comme e >donaées, soit comme inconnues’ ; .elles figurent nécessairement dans les équations générales du mouvement, dont elles forment l’un.des membres. En un mol,, la Mécanique exclut si’ peu la ^considération q p e a on

des -fo.rces, que supprimer cette considération serait supprimer la .des~~<qp~su~~m~ce~ àidéi-a : pp

Mécanique elle-même. ; •̃ ̃ ̃ • z

On n’a donc pas le droit, sous prétexte de ramener1 le mécanisme Lis ni ca isiïie

à sa forme la plus claire et la ’plus rigoureuse, de réduire la Dynamique à la Mécanique’du choc. ;Bien au contraire, c’est la Mécanique .chi, choc qui rentre dans la Dynamique générale comme "un cas particulier. On a renoncé depuis longtemps, M. ’Hannequin le sait et-lè .dit à plusieurs reprises (p. 103, 135), à « la vieille .idole des forces instantanées «que l’on .concevait comme se e," développante au contact de deux corps, et qui, faisant’ varier en un instant leur vitesse d’une quantité iinic, auraient été infinies par rapport aux forces ordi"Â~P~ce~ËOncëp~ r :l’h otl se 1 r

naires. On a remplacé cette conception par l’hypothèse plus rationnelle de forces • très grandes s’exerçant -pendant un laps de temps très court, ’mais non nul, coproduisant sensiblement les mêmes effets, à savoir une brusque.variation de vitesse. En d’autres termes, ? .la Mécanique moderne n’admet plus l’action, au .contact ; elle la con- P sidère comme un cas particulier d’ac.lion à distancent l’explique par P ,1~ p .q ’p

des forces ayant une très grande intensité à de très petites dislances. • Par là elle supprime le con.lact, lui-même car, si, on admet que deux molécules qui se touchent exercent l’une sur l’autre une répulsion ’infinie, quelle que soit leur vitesse au- moment -de leur-rencontre, elles- devront rebondir :avant : de se toucher, et par conséquent elles ne se loucheront jamais. Il suffit donc de les concevoir • comme centres de forces ppur-rendre compte de-tous les effets de leur choc apparent. Ainsi, bien loin de réduire l’action à : distance à l’action au contact, le mécanisme ramène celle-ci à celle-là et il exclut si peu l’hypothèse des forces attractives ou répulsives,- qu’il l’’ ’ne peut L-expliquer le choc que par de telles forces. ’• te mécanisme n’exige pas davantage la réduction de l’énergie