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_¥. »ei,bos."– Matière et mémoire. 36T.

l ’traUfl- nrrlinsiirfiTY)Ant. fin ia^ rfinrpsfintant.’infirhp. dans un ordre à> la’tl’aite’ordinairement, en la représèntantunême dans un ordre à ; Eeboùrsj :et voilà "comment on en vient à^assigner pour sièges ;auxidées et aux souvenirs des Centres tout à fait problématiques. Mais, à inoins d’accorder au cerveau une faculté mystérieuse de saisir dans des .différences’ de sons des ! ressemblances d’idées, comment r expliquer que les impressions auditives aillent réveiller Jfille image plutôt que telle autre ?.Au surplus, si les souvenirs étaieniréeUement disposés dans les cellules de Técorce, on devrait constater, dans l’aphasie sensorielle là iperte irréparable ,dè certains. iiioîs^ -,1$.’ coft-l servation intégrale des autres. Or : ce n’est .pas, ce ; ?q.ui !.Se..Tprodu}tr Tantôt c’est la totalité, des souvenirs quisenible disparaître,, d’ordinaire à la suite d’an çlioc, violent, et- alors non isauleriagnt les souvenirs en. apparence abolis peuvent "êtfe’i.présentSjr.mais, encore ils peuvent être agissants ; ils sont aptes à reconnaître •négativement ce qu’ils ne doivent ipas reconnaître positivement, et ils peuvent enfin être restaurés dans, leur intégrité. ; Mais le plus souvent les aphasies résultent de raffaiblissement d’une fonction bien localisée," qui est la faculté d’actualiser les souvenirs des mots. Qa peut- même expliquer par là que l’aninésie commence par les noms propres et finisse par les verbes. Toute explication de.ce genr.e-seràit impossible, si l’on admettait que les images verbales sont idéposées dans les. cellules de l’écorce comment la maladie entamerait-elle ces cellules dans le même ordre ? Mais s’il est vrai : que les’souvenirs ont besoin pour se réaliser d’un adjuvant moteur, on comprend que les verbes, dont l’essence est d’exprimer des actions ! imitables, soient précisément les mots les plus lents.» nous échapper, tandis que les noms propres, étant les plus éloignés de ces. actions impersonnelles que peut esquisser le corps, disparaissent au premier affaiblissement notable de la fonction. Ainsi, pas plus daiïsain cas que dans l’autre nous ne trouvons de souvenirs localisés dans la substance cérébrale ; la prétendue destruction des souvenirs par des lésions du cerveau n’est en définitive qu’une interruption du progrès continu par lequel le souvenir s’actualise. Si l’on voulait malgré tout localiser les souvenirs en un point déterminé du ̃cerveau, on ne pourrait expliquer ni la distinction de la perception et de la mémoire, ni îeurs rapports. Car supposons que le souvenir ne soit qu’une disposition acquise des “ éléments que la perception a impressionnés : comment se.fait- il alors que la totalité des souvenirs d’un certain genre nous échappe, tandis que la faculté correspondante de apercevoir demeure intacte ? Suppo-