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280 .REVEE DE MÉTAPHYSIQUE ET DE MORALE. Si, dans la formule (F), on exprime t en secondes, et V en mètres par seconde, la mesure de est 9,8 environ, un peu plus un peu moins, suivant qu’on se rapproche du pôle ou de l’équateur. ., La pesanteur est une (force ) énergie accélératrice, parce qu’elle fait que le corps tombe de plus en plus vite, autrement dit d’un mouvement accéléré. De plus, elle est une (force) ’énergie um~fermement accélératrice, parce que l’accélération est la même pendant des instants égaux pris à n’importe quel moment de la chute: Force vive, et masse i. . Nous appellerons force vive de chute le produit du poids par le carré de sa vitesse. ,Par conséquent la force vive F acquise par le poids P à n’importe quel moment de sa chute = PV2. i (H) §0. Or V’ = g-t*, et comme H = •i gt*, en combinant ces deux formules il vient V2 = %H. Donc F = 2<?PH, formule qui nous s donne F en fonction du travail. La quantité étant constante, on voit que la force vive est proportionnelle au travail, et réciproquement. Or D = PH; donc D F prx D = = -:0-’ (n ’:?og g La formule (I) nous montre que l’énergie dépensée à élever un poids P à la hauteur H est proportionnelle à la force vive que développerait ce même poids en tombant de la hauteur H (38). Par conséquent une quantité d’énergie musculaire ou autre peut s’évaluer en force vive développée par la chute d’un poids tombant d’une certaine hauteur. Si. La quantité p que nous voyons dans la formule (1) est ce que l’on nomme la masse, et on la représente par le symbole M; on a donc P = Mg, et de là d = ph = |mv», (K) i. C’est avec une intention que l’auteur met (force), puis énergie accélératrice. Il pensait que la pesanteur n’est pas une force, mais plutôt une énergie, et se réservait de réfléchir à ce sujet. D’ailleurs, à diverses reprises, il s’est demandé s’il y avait une distinction essentielle entre la force et l’énergie. (F. M. D. et EF.) 2. M. Delbœuf se proposait de développer plus longuement les notions de ` masse et d’inertie. (F. M. D. et.EF.)