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v. RAun. – Usage scientifique. des théories psychologiques. 119 rapprochement est pratiquement justifié. Ne -sont-ils pas l’un et l’autre, par exemple, des hommes sur lesquels, quoique en des sens divers, on peut compter ? Nous avons dit nous-même plus haut que les logiciens étaient parfois des unifiés. C’est encore une idée juste C et-profonde que celle que M. Paulhan emprunte aux métaphysiciens" ,tels que Spinoza d’une logique implicite cachée dans nos actes. Mais ce ne sont pas là des généralisations à poser d’emblée. Il ne faut pas, selon le mot de Platon, faire trop hâtivement de plusieurs un. Cette critique ne saurait d’ailleurs nous faire oublier la justesse, l’ingéniosité des portraits tracés par M. Paulhan, la richesse de ses aperçus psychologiques. En psychologie les faits intéressent par euxv mêmes (et ils abondent ici) au moins autant que l’ordre qu’on y suppose ; et l’essentiel est d’égaler son imagination à la complexité de la réalité or le don de l’observation el de l’imagination psycholo- .giques est remarquable chez M. Paulhan. F. RAun.

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