Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 48.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 7 —

abondante. Nous avons noté ces phrases : le 7, âllahünghrhéléléalléhändadaeççgiyablablahünhãhat’t’öhanlillă... ãhã... hella… ghrblaahblaahhellaahgödadö.…. mmmohllapppddat’at’a… tölöllöahahâhhöhökulla ; le 9, tappödöda…. çççç… hellellé.…. hildöhilda.…. l’oillö… ahhöhökit’t’iddöggödahonennéhildaillölöñã.

En février, j’ai noté dödödeda sans signification et les syllabes significatives ba « ceci », mama « je veux », ô ! ô ! « je suis content », aua (bas et doux, avec salut de la main) « merci, bonjour, au revoir » (aua est imité de « au revoir »).

Les quatre petites molaires ont apparu dans l’ordre suivant : 20 février, l’inférieure droite et la supérieure gauche ; le 28, l’inférieure gauche et le 11 mars, la supérieure droite. Le 27 mars, il mesurait 77 centimètres ; le 31, il pesait, avec ses habits, 13 k. 200.

À cette époque, il commence à distinguer des clefs, celle d’un certain placard par exemple ; il reconnaît et apporte des objets qu’on lui demande. Il fait beaucoup d’actes par imitation : souffler une bougie, mettre du charbon dans le feu, fait avec la main sur la table le mouvement de la brosse pour enlever les miettes ; prendre un crayon (des deux mains, mais surtout de la droite) et cherche à écrire avec le bout taillé. Quand il a un crayon à la main, il cherche à avoir du papier. Quand il veut écrire, il regarde si le crayon est taillé. Il prend un livre et fait comme s’il lisait. Il salue les gens, leur sourit par la fenêtre et joue à cache-cache avec eux au moyen du rideau. Il salue les portraits peints, et même gravés, en disant aua « au revoir ». Ayant vu déclouer un objet, il apporte d’office le