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pour deuxième main, puis un second élément trois, rendu par tsi. Ainsi l’on aurait, pour les nombres six, sept et huit, une graduation : un de la deuxième main : six ; deux de la deuxième main : sept ; trois de la deuxième main : huit.
Comparons entre elles les formes de trois, en vue d’établir la généalogie de celle tsi de sor-tsi, huit, du basque :
se | - | kun | Mandé | |
se | - | kko | — | |
se | - | gui | — | (huit rendu par trois) |
sa | - | tu | Bantou | |
ta | - | tu | — | |
e | - | to | Egba | (huit rendu par trois) |
ta | - | ru |
Bantou | |
te | - | ra | Egba | -bonny |
e | - | sa | — | -odchi |
a | - | sa | — | -ibo (huit rendu par trois) |
e | - | dzo | — | -yoruba (huit rendu par trois) |
dzi | — | -yebu (quinze rendu par trois) |
On voit ainsi que la forme tsi, pour trois, rencontrée dans huit du basque : sor-tsi, correspond directement à celle dzo et dzi, pour trois, des dialectes de l’egba, formes alliées à celles usitées dans le système bantou.
Neuf
Est, en basque, berasti et bederatsi, cette dernière forme la plus complète.
Deux procédés ont été mis en œuvre, dans le sys-