et dans kie-t de l’egba. En fait bu-t, un, du basque, est aussi rapproché que possible de bu-li bantou et de bu-l feloup. On ne saurait guère, en effet, rencontrer d’équivalence plus rapprochée que celle de t et de l.
Pour deux, le basque a bi et bi-ga, cette dernière forme la plus complète.
En bantou, deux est constitué pair les mêmes éléments : pouce et doigt que un, mais, dans un l’on a : pouce-doigt, le doigt pouce et, dans deux, l’addition : le pouce et un doigt.
Le deux basque : bi-ga, est l’équivalent direct de formes de deux en bantou. Il est possible d’établir, comme suit, la généalogie de bi-ga :
pouce | doigt | |||
bo | - | si | un, | bantou |
mo | - | si | — | — |
bo | - | ja | deux | — |
mo | - | nga | un | — |
mo | - | ka | — | — |
bi | - | ga | deux | basque |
On voit ainsi que bi-ga, deux du basque, est, tout à la fois, l’équivalent de bo-ja et de mo-ka, bantou.
S’exprime, en basque, par hi-ru et hiru-r. Dans hi-ru, le r final de hi-ru-r est tombé.
Dans le groupe bantou, le nombre trois est exprimé