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Miquelechorena (Marticot de), Ciboure, 91, 134.

Migalena, prêtre, Ciboure, 60 ans, 133, 427 et ss.

Morguy (fille), 27 ans, 364.

Naguilla (Catherine de), Ustaritz, 11 ans, 62.

Naguilla (Marie de), Ustaritz, 16 ans, 110.

Necato, Urrugne, 86, 87, 109.

Olgaray (Joannes), 145.

Oylarchachar, 123.

Salboutouria (femme), 145.

Sandoteguy (fille), 20 à 25 ans, 109.

Sansinena (St-de), 460, 42.

Souhardibels (Jean), prêtre, 469.

Subiette (Saubadine de), Ustaritz, 111.

Telechea (Jeanne de), 396.

Tureteguia (Marie de), de Zugarramurdi, 396.


Mais, quand on lit les dissertations et les dépositions dont le livre de de Lancre est rempli, on ne sait ce qu’il faut admirer le plus, de la sottise et de la naïveté, de la férocité froide et de l’assurance des uns et des autres… Le Labourd était en proie à une sorte d’épidémie contagieuse, une crise de folie mystique qui se traduirait par des hallucinations et des rêves. Et remarquons que les témoins et les victimes, en 1609, étaient surtout des femmes, particulièrement des jeunes filles de douze à seize ans. On n’y trouve que fort peu d’hommes dont la plupart étaient des prêtres.

Je ne sais si les détails qui précèdent intéresseront les lecteurs de la Revue, il y a pourtant là des choses qui touchent à la fois à l’histoire et au développement