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TEXTE TANSA. |
TRADUCTION LITTÉRALE.
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Bremter enikswar-ho m yevin. |
Toujours je te penserai,
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bremter essohen-ho m yevin, |
toujours je te remercierai,
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bremter esyamyan-ho m yevin. |
toujours je t’écouterai,
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bremter erewan-ho m yevin. |
toujours je t’aimerai.
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Quand je relis ces textes, quand je compare la publication
de 1880 et celle de 1882, quand je rapproche la lettre
de M. Parisot du 24 février 1880 de ses déclarations en
1882 et en 1885, les doutes s’accumulent dans mon esprit,
les questions se pressent sur mes lèvres. Pourquoi cette
variation de noms : Tansa, taensa, tansaïque ? Pourquoi
M. Parisot déclarait-il en 1880 n’avoir, en fait de textes
taensas, que deux récits (la fleur qui se ferme et le colibri) et
les trois principales prières catholiques, s’il reconnaît, en
1885, avoir eu deux séries de chants, dont le colibri et la
fleur, annotées, étaient comprises dans la première série ?
Pourquoi en 1882 avoir supprimé le Signe de la croix et le
Credo publiés en 1880 ? Comment les matériaux qui, incomplets
et simplement mis en ordre, avaient formé en
1880 onze pages de la Revue, ont-ils pu deux ans plus
tard donner quarante-deux pages d’un format plus grand ?
Comment a-t-on pu les augmenter ou les compléter en
1882, puisqu’on déclarait en 1880 que, faute de livres,
c’était impossible avec les manuscrits seuls ? Où notamment
M. Parisot a-t-il trouvé le nombre 9 et tous les
autres qui lui manquaient en 1880 ? Sur quoi s’est-il
fondé pour changer son orthographe et porter de 35 à
40 les signes de son alphabet ? Où a-t-il pris en 1882 les
caractères distinctifs des deux dialectes septentrional et
méridional dont il n’était pas question en 1880, et