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primé dans les deux premières personnes de l’imparfait et la forme du conditionnel présent.

Il y a aussi la forme du subjonctif présent : que je finige, que tu finige, qu’il finige, que je finigions, etc.


Troisième conjugaison.

En oir, prononcé ai ou a (recevoir, receva, recevai).

L’indicatif présent fait : je reçais, tu reçais, il reçait ; le reste comme en français.

Le subjonctif remplace oi par è : que je recève, que tu recèves, etc.


Quatrième conjugaison.

En dre, qui se prononce re ou de (prende ou prenre, rende ou renre), d’où le futur fait régulièrement renrai.

Dans certains pays, on trouve au subjonctif l’ancienne forme : que je prenge, que tu prenges, qu’il prenge, que je prengions, etc.


participe présent.

Il est parfois employé adjectivement, et a le sens de facile ou difficile à faire :

Une mouche qui n’est pas tuante (facile à tuer).

Un ouvrage qui n’est pas faisant (facile à faire).

Ou bien il sert à indiquer une chose qui a de l’action sur une autre :

Une terre venante (une terre où tout pousse bien).

Un temps venant (un temps qui fait pousser les herbes).