la langue française tend de plus en plus à se substituer aux patois. L’Amant d’Amanda et les inepties du même ordre envahissent les campagnes, au grand détriment des vieilles rondes et des vieilles chansons locales ; les jeunes paysans lisent des romans et dédaignent les contes de leur enfance. Le même phénomène se produit partout. Faut-il le regretter ? Quoi qu’il en soit, l’urgence s’impose de recueillir ces débris des croyances d’un autre âge avant qu’ils soient oubliés pour jamais. Aussi ne saurait-on témoigner trop de reconnaissance aux chercheurs infatigables et aux collectionneurs patients comme M. Bladé.
L’auteur, en poursuivant cette publication, rendra un service considérable à l’orientalisme. Nous n’osons affirmer que la liste soit absolument complète, comme l’indique le titre, mais elle est d’une grande richesse. Nous adressons à l’auteur nos remercîments.