être sérieusement introduite, est amenée par les quelques lignes du tome I, p. 65, où l’auteur ne nous semble pas avoir saisi l’origine de l’s du nomin. sing. et de l’accus. plur. des mots provenant de noms masculins latins de la déclinaison générique.
Quant à ce vaste monument qu’érige aujourd’hui M. Littré, c’est presque un remords pour nous que de lui accorder ici un simple mémento. Mais cette œuvre capitale mérite bien à elle seule une étude complète. Pour l’instant, bornons-nous à rappeler qu’au jour où la dernière feuille du Dictionnaire de la langue française[1] aura été livrée au public, nous posséderons enfin le monument tant de fois promis, si longtemps attendu.
On voit que les ouvrages didactiques, scientifiquement conçus, sont loin de faire défaut sur le terrain qui nous occupe ; même abondance, mêmes ressources, en ce qui concerne la publication des textes.
Et ici c’est simple justice que de remercier la Société de l’École des Chartes de sa publication si importante aujourd’hui et qui a jeté tant de lumière sur l’étude du moyen âge. Il y aurait, à l’heure qu’il est, un long catalogue à dresser des éditions de nos classiques des xiie et xiiie siècles. M. Guessard, le savant professeur, MM. F. Michel, P. Pâris, Jonckbloet[2], Maetzner, Mahn, un grand nombre enfin d’érudits français et étrangers, ont livré à l’impression une foule de manuscrits précieux. Mentionnons enfin la vieille publication des bénédictins[3] si consciencieusement poursuivie.
Malheureusement cette foule de textes, soigneusement édités d’après la lettre même des manuscrits, ne présen-