lation du Bureau de conciliation, de l’appartement du « citoyen Raymond, ci-devant aumônier des Pages de l’épouse de Louis Capet », qui, en mars 1793, demandait qu’on lui permît de retirer de cet appartement quelques boiseries et autres effets lui appartenant.
Pendant les derniers mois de l’année 1792, une partie des Écuries de la reine avait servi de Maison d’arrêt. Le 9 septembre 1792, quatorze prisonniers y furent massacrés par la populace et par les volontaires nationaux.
Tout le côté gauche des bâtiments de la grande cour, sur la rue de la Pompe, avait été affecté au service de la manutention des farines destinées à l’alimentation de Versailles.
En l’an iii, on mit les bâtiments du côté droit de cette cour et les bâtiments du côté gauche dans la deuxième cour à la disposition des citoyens Lenchère père et fils, entrepreneurs généraux des équipages d’artillerie. On réunissait alors à Versailles un nombre considérable de chevaux pour le service des charrois militaires.
Le citoyen Robert, gardien des scellés apposés aux Écuries de la reine, avait remis au magasin de la vente du mobilier de la ci-devant liste civile de Versailles tous les objets de sellerie et de bourrellerie, les voitures, chaises à porteurs, tapis de voiture en drap, les galons d’or et d’argent et l’argenterie pesant 234 marcs 4 onces 3 gros, et divers autres effets, tel que le tout avait été inventorié le 13 septembre 1792.
Le 8 avril 1793, l’Administration du District avait fait transporter et vendre dans les Écuries de la reine quinze voitures, chariots et guinguettes retirés de chez les frères Gallerand, qui avaient été vaguemestres de la Maison du roi, c’est-à-dire entrepreneurs des roulages pour la Cour.
En 1795, les Écuries de la reine furent données à la Guerre qui les possède encore.
À partir de l’an iii, les Grandes et Petites-Écuries furent mises à la disposition de la Guerre.
Le 12 vendémiaire an iv, trois jeunes tambours du 49e régiment d’infanterie, âgés de quatorze, quinze et douze ans et demi, et leur camarade tambour dans le 2e bataillon de l’Orne, âgé de seize ans, dont les compagnies étaient casernées aux Grandes-Écuries, s’introduisirent dans une cave sous leur casernement.