exposée par l’artiste au Salon de 1853. On trouvera sur ce portrait et sur d’autres représentations de l’Impératrice par Winterhalter d’intéressants renseignements dans l’article de M. André Dezabbois, Notes sur des portraits de S. M. l’Impératrice Eugénie, à propos de la donation d’Alexandry d’Orengiani, dans le numéro de décembre 1920 de la Revue de l’Art ancien et moderne.
Portraits d’artistes français. — Par suite des transformations apportées dans l’installation des salles de peintures françaises au Musée du Louvre, un grand nombre de portraits, particulièrement ceux provenant de l’Académie royale de peinture et de sculpture, vont être cédés au Musée de Versailles. Ce sera pour les galeries historiques un enrichissement considérable. La valeur iconographique de ces peintures égale leur valeur artistique. Déjà, plusieurs portraits d’artistes ont été apportés à Versailles et introduits dans les salles du Musée. C’est ainsi que l’on peut voir dans la salle no 42, consacrée à l’époque de la Régence, les portraits d’Antoine Coypel (1661-1722), par lui-même ; de Nicolas de Largillière (1656-1740), par Geuslain (de 1723) ; de Hyacinthe Rigaud (1659-1743), par lui-même ; de Nicolas Coustou (1658-1733), par Largilliere (ce dernier tableau avait été jadis à Versailles, no 4421 du catalogue Soulié).
Château de Rambouillet.
Le Ministre de l’Instruction publique, répondant au vœu du Conseil d’arrondissement de Rambouillet, tendant à réintégrer en cette ville « la Nymphe à la Chèvre » de la laiterie, a fait savoir que le Conseil des Musées ne croyait pas devoir distraire du Louvre une œuvre qui y figurait depuis un siècle, mais qu’il était disposé à concéder une terre cuite ancienne du même groupe.
Musée Céramique de Sèvres.
Nouvelles acquisitions. — Le Musée céramique de Sèvres a acquis, depuis sa réouverture en 1919, un certain nombre de pièces anciennes et quelques œuvres intéressantes de céramistes modernes.
Parmi les premières, citons celle provenant du legs Papillon,
