M. P. Coquelle a donné la nomenclature des objets mobiliers qui, dans les arrondissements de Corbeil et d’Étampes, mériteraient le même traitement[1].
M. H. Jadart signale deux inscriptions mentionnant, l’une la dédicace de l’église de Noisy-le-Grand en 1484, l’autre celle de l’église de Villiers-sur-Marne en 1501[2]. La pierre tombale, conservée à Soisy-sous-Étiolles, qui recouvrait les restes des fils de Gilles Malet, le célèbre garde de la librairie de Charles v et de Charles vi, a été décrite par M. M. Prinet[3]. Le même auteur a étudié la tombe de Jean le Vicomte de Corbeil, découverte en 1873 à l’abbaye des Vaux-de-Cernay, et il a démontré que le personnage en question n’a jamais été, comme on l’a cru parfois, vicomte de Corbeil[4].
Dans le tome ii du Manuel de numismatique française de M. Dieudonné[5], relevons la mention d’un certain nombre de pièces frappées, au xiie siècle, par les ateliers d’Étampes, de Mantes et de Pontoise, et l’indication qu’en 1654, Corbeil fabriqua des liards à la place de Paris. Une nomenclature complète des monnaies carolingiennes trouvées en 1881, à Beaumont près d’Étampes, a été donnée par M. M. Legrand[6]. Celui-ci a, en outre, complété ses études précédentes sur la numismatique étampoise en décrivant un denier d’Hugues-le-Grand[7] première pièce capétienne d’Étampes précédemment signalée par le docteur Bailhache[8], et en rendant compte d’une trou-
- ↑ Coquelle (P.) : Objets classés, ibid., xxxive vol., 1914, p. 73-75.
- ↑ Bull. de la Soc. nat. des Antiq. de Fr., 1916, p. 259-262.
- ↑ Prinet (Max.) : Le monument des fils de Gilles Malet à Soisy-sous-Étiolles, dans Comm. des trav. hist. et scient., Bull. archéol., année 1917, p. 185-189 (tir. à part : Paris, impr. nat., 1918, in8o, 7 p.).
- ↑ Id. : La pierre tombale de Jean le Vicomte de Corbeil à l’abbaye des Vaux-de-Cernat, dans Départ. de S.-et-O., Bull. de la Comm. des Antiq. et des Arts, xxxviiie vol. 1919, p. 71-79.
- ↑ Dieudonné (A.) : Manuel de numismatique française, t. ii, Paris, Picard, 1916, in-8o, x-468 p.
- ↑ Legrand (Maxime) : Deux trouvailles en une seule. La trouvaille de monnaies carolingiennes de Beaumont près d’Étampes, dans la Rev. numism., 4e série, t. xx, 1916, p. 173-180 (tir. à part : Paris, Rollin, 1916, in-8o, 10 p.).
- ↑ Id. : Denier de Hugues-le-Grand frappé à Étampes, ibid., t. xxii, 1919, p. 1-16.
- ↑ Ibid., 1914, p. xlvi.
Liste des édifices classés depuis 1915, dans Départ. de S.-et-O., Comm. des Antiq. et des Arts, xxxviie vol., 1918, p. 27.
