Wikisource

Page:Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, année 1919.djvu/398

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
380
bibliographie.

couverte de la butte de Cléry[1]. Par contre, M. P. de Mortillet a montré qu’il ne fallait pas, comme on l’a souvent fait, voir un dolmen dans la table qui porte, à Omerville, la « Croix quatre-pieds » [2].

Deux polissoirs, trouvés à Mondreville et conservés à Mantes, au musée de l’hôtel Brieussel, ont été étudiés par M. Bossavy[3], et M. B. Champion a donné un minutieux catalogue, accompagné de seize planches, des outils en fer du musée de Saint-Germain[4]. Plusieurs articles de M. G. Courty ont de nouveau attiré l’attention sur l’écriture préhistorique et sur ces mystérieuses pierres gravées, spécialement nombreuses dans la vallée de l’Essonne[5] ; quelques-unes de ces roches ont été en outre décrites par M. G. Lasserre[6] et M. Ramond-Gontaud[7]. Signalons encore des notices de M. Bossavy sur la cachette de haches de Plaisir[8], de M. de Givenchy sur la hache de Nucourt[9], de M. Doigneau sur la Pierre droite de Gironville[10], et de M. P. de Mortillet sur le chemin de la Pierre qui tourne[11].

  1. ↑ Bull. archéol. du Comité des trav. hist. et scient., année 1916, p. cxiii. — Du même auteur : Quelques observations à propos d’une découverte à Artie en août 1913.
  2. ↑ Mortillet (Paul de) : La Croix d’Omerville, dans Seine-et-Oise artist. et pittor., 1914, p. 19-20.
  3. ↑ Bossavy (J.) : Deux polissoirs nouveaux pour Seine-et-Oise, dans le Bull. de la Soc. préhist. fr., t. xii, 1915, p. 309-310. — Les polissoirs du musée de Mantes, dans Départ. de S.-et-O., Bull. de la Comm. des Antiq. et des Arts, xxxvie vol., 1916, p. 61-62.
  4. ↑ Champion (B.) : Outils en fer du musée de Saint-Germain, dans la Rev. archéol., 5e série, t. iii, 1916, p. 211-246.
  5. ↑ Courty (G.) : L’écriture préhistorique, dans S.-et-O. artist. et pittor., 1914, p. 55-58. — Les pierres écrites de la vallée de l’Essonnes, ibid, p. 25-28. — Sur les pétroglyphes étampois ou la plus ancienne écriture européenne, dans le Bull. de la Soc. des Amis du musée d’Étampes, no 3, 1919-1920, p. 37-39.
  6. ↑ Lasserre (Georges) : Chronique préhistorique, Moigny, La Roche au Violon, dans le Gâlinais, 1917, et s. l. n. d. 1, page in-8o. — Les Annales de la Beauce, août 1918.
  7. ↑ Ramond-Gontaud (G.) : Grès striés des environs de Paris [Orsay], dans le Bull. de la Soc. préhist. fr., t. xiii, 1916, p. 497-498.
  8. ↑ Bossavy (J.) [et P. de Mortillet] : Cachette de haches en bronze de Plaisir, dans la Itev. anthropol., 25e ann., 1915, p. 327-337.
  9. ↑ Givenchy (Paul de) : La grande hache polie de Nucourt provenant du chemin de la Pierre qui tourne, dans le Bull. de la Soc. préhist. fr., t. xiv, 1917, p. 304-306.
  10. ↑ Doigneau : La Pierre droite, commune de Gironville, dans le Bull. de la Soc. préhist. fr., t. xi, 1914, p. 138.
  11. ↑ Mortillet (Paul de) : Le chemin de la Pierre qui tourne, canton de Marines, dans le Bull. de la Soc. préhist. fr., t. xiv, 1917, p. 306-311.
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Page:Revue_de_l%27histoire_de_Versailles_et_de_Seine-et-Oise,_année_1919.djvu/398&oldid=13807175 »