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L'ART ROUMAIN BT L'EXPOSITION JUBILAIRE 395 au moment de la consécration ; vétements sacerdotaux: riches voiles de calice, tra vailles à l'aiguille, ayant tous au centre l'agneau mystique avec la croix. Dans les vitrines, deux évangéliaires : l'un de 1265 prêté par la communauté de Roman l'autre, de 1354 (emprunte à l'église tir Botosani); enfin nue a Constitution de l'asso- ciation Brastmva » (sorte de franc -maçonnerie arménienne du XVIIe siècle . écrite à la main et ornée de fines enluminures; une riche collection d'encensoirs, de chande- Cliché Mironesco. «  ÉPITAF » , V O ILE DU VEND R EDI SAINT, donné par etienne le Grand au monastère de Putra (fin du xve siècle). liers,de croix, de vases d'orfèvrerie datant de plusieurs siècles, le tout provenant des églises de Focsani, Botosani et Iassy. Au haut de l'Exposition, dominant la terrasse Couza-Voda et fermant la perspec- tive; s'élève le Palais des Beaux-Arts. Par une singulière faiblesse, c'est le seul bâti- ment officiel pour lequel on ait abandonnéle style national. Au moment de couronner leur oeuvre par un bâtiment grandiose, palais de l'art roumain, chef-d'oeuvre de l'archi- tecture traditionnelle — l'occasion était unique, — MM. les architectes sont prudem- ment revenus à la banalité cosmopolite et prétentieuse des autres constructions monumentales de Bucarest: Banque nationale, Caisse des dépôts et consignations. Ah ! si l'on avait eu le loisir d'ouvrir un concours ! Mais il a fallu faire si vite ! C'est