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UN DERNIER MOT SUR LES ÉGLISES S.-ÉTIENNE A JÉRUSALEM. 23


est ad aquilonem, qui se trouve dans la première recension. A cette objection le R. P. Lagrange a longuement répondu par des raisons de critique interne, arme délicate s’il en fut. En usant du même procédé, on montrerait peut-être que le premier récit, tout comme le second, est « embelli jusqu’au ridicule ». A quoi bon ? Il suffit de retenir que la seconde recension est jusqu’ici la seule connue en Orient. D’ailleurs, M. l’abbé Nau a montré (ROC., 1907, p. 411 seq.), d’après les seuls manuscrits latins de Paris, que le problème soulevé autour de la phrase incriminée était fort complexe. Il serait intéressant de montrer que tous les textes peuvent dériver de la première recension latine, auquel cas Césarée (pour Cédar) ne ferait pas de difficulté. Le débat reste encore ouvert, sur ce point tout au moins.

• La Rédaction.