Page:Revue de l'Orient Chrétien, vol. 12, 1907.djvu/197

Cette page a été validée par deux contributeurs.




TRADUCTION


38. — Un père racontait qu’un officier royal avait été chargé d’une affaire d’État. Durant sa route, il trouva un pauvre mort qui gisait nu. Il en eut pitié et dit à son serviteur : Prends le cheval et avance un peu. Puis, descendant, il quitta une de ses chemises, en revêtit le mort et s’en alla.

Au bout d’un certain temps le même officier fut chargé d’une affaire. En quittant la ville, il tomba de cheval et se brisa le pied. Son serviteur le reconduisit chez lui et le remit aux mains des médecins. Au bout de cinq jours son pied devint noir et les médecins, le voyant prendre cette couleur, se firent signe qu’il fallait le couper de crainte que tout le corps