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la Société ait le plus souffert jusqu’ici est le manque d’ordre du jour. Je voudrais même que, dans cette séance, on posât au moins trois questions à débattre dans la prochaine séance.

M. Denis.— Cette proposition a toute mon adhésion, et aura, je crois, celle de toute la Société. Je demande, en conséquence, qu’on mette à l’ordre du jour cette question : Etudes de l'état actuel de l’esclavage en Orient.

Jf. de Schulemburg.— Je proposerai, pour l’ordre du jour, cette autre question : Quelle marche l’intérêt français exigerait-il que l’on suivît en Grèce ?

M. Chodzko.— La Société doit servir d’intermédiaire entre l’Europe et l’Orient. C’est ce qu’elle fit jadis pour le Liban.

La proposition de M. Alph. Denis est mise aux voix et adoptée.

M. Lavollée.— La question de M. de Schulemburg est excellente, mais je demande à ce qu’elle soit ajournée, parce que nous ignorons l’effet que vont produire les événements de France sur l’Orient.

MM. LeSerrec et de Saint-Céran proposent la question suivante : Quelle conduite doit tenir aujourd’hui la France relativement au Liban ?

La question est mise aux voix et adoptée.

M. Denis propose l’examen de cette question : Quelle a été la politique du dernier cabinet en Grèce ?

M. de Saint-Cèran.— On me semble avoir tout à fait oublié l’Algérie, qui, par son importance, doit cependant rentrer dans l’ordre du jour.

M. Denis.— Alors je propose que l’on étudie la marche suivie jusqu’à présent par le gouvernement dans la colonisation de l’Algérie.

M. Pouzin.— Je voudrais que l’on étudiât cette question : Quelle est la marche que doivent prendre les idées républicaines pour qu’on puisse espérer les voir s’infiltrer en Orient ? question qui pourrait aussi se formuler ainsi : Des meilleurs moyens d’introduire les libertés françaises en Orient.

M. de Saint-Cèran.— Le mot république ne peut se présenter dans aucune des questions dont nous nous