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LA REVUE DE PARIS
SCORONCONCOLO
Moi aussi, maître, je te le demande à genoux !
LORENZO
Fuir comme un coupable ! Eh bien ! soit. Jamais Lorenzo n’a travaillé pour les hommes ; et dans ceci moins que jamais. Partons. Échappons à cette bête féroce qu’on appelle le peuple et qui a dévoré les Pazzi. Maintenant, la vie m’est douce et je veux vivre longtemps pour me rappeler tous les jours que mon bras a terrassé Goliath. Adieu, ma douce Catterina. Adieu, ma sœur, toi, la seule qui ne m’ait jamais condamné !
CATTERINA, l’embrassant.
Ah ! tant d’émotions me tuent ! (Elle s’évanouit.)
LORENZO, la prend dans ses bras.
Portons-la à sa mère. Et toi, prends la clef de cette chambre. Je veux la porter à Venise à notre Strozzi. Je veux la garder toute ma vie, suspendue comme une relique à ma chaîne d’or.
GEORGE SAND