Page:Revue de Paris - 1843, tome 16.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le trésor
de
la caverne d’Arcueil.


XIII.


Tandis qu’on nous expédiait, deux à deux, vers notre prison provisoire, M. d’Argenson et quelques-uns de ses commis intimes se dirigèrent du côté où le bruit se faisait dans le parc, guidés qu’ils étaient par les cris, qui retentissaient toujours aussi aigus.

Ils s’enfoncèrent dans une espèce d’allée inextricable barrée par des tiges et des branches, et pénétrèrent, à travers les rameaux entrelacés et les souches tortueuses et bifurquées, dans un massif d’arbres et d’arbrisseaux serré et compacte comme le tissu d’une charmille. Au milieu de ce fourré il y avait une petite place occupée seulement par de hautes herbes touffues et quelques plantes grimpantes, des houblons et des lierres. Sous ces herbes, ils aperçurent un peu de terre fraîchement remuée et un trou qui semblait nouvellement formé par un éboulement. C’était du fond de ce trou que