Le poste est agréable, j’en conviens, pour le crédit et la considération… mais…
Mais il te donne trop de mal… trop d’occupations.
Ce ne serait rien ! depuis le temps, j’y suis fait
Est-ce que Sa Majesté supprimerait le traitement qu’elle te fait sur sa cassette ?
Monsieur le duc, je vous prie de croire que je ne tiens pas aux appointemens ; mais je tiens à l’honneur.
Vraiment !
Je tiens à mes prérogatives. J’ai une charge que je remplis, j’ose le dire, à la satisfaction générale… Eh bien ! non content de me l’envier, chacun ici va sur mes brisées, et empiète sur mes attributions. Est-ce juste ?
Non, sans doute.
Vais-je me mêler de ce que fait M. de Praslin ? vais-je troubler M. de Saint-Florentin dans la vente de ses lettres de cachet ? Vais-je empêcher M. de Jarente de coucher qui il veut sur la feuille des bénéfices ? Eh bien ! tous ces messieurs de la cour sont loin d’avoir