et que maintenant, pour ma part, je regarde comme impossibles. — Oui, Madame, je dois croire à présent que personne n’y parviendra, puisque j’ai eu le courage de vous résister.
Trêve de galanteries, Monsieur le Duc, parlons sérieusement : voulez-vous m’accorder ce régiment ?
Je vous proteste, Madame la Marquise, que je n’ai rien plus à cœur que de vous être agréable, et que vous me voyez véritablement désolé…
Du tout… Vous ne l’êtes pas ; Mais plus tard peut-être vous le serez. (Pesant lentement ses paroles). Je ne dis plus qu’un mot ; aurai-je ce régiment, Oui ou non ?
Eh mais ! Madame, est-ce une déclaration de guerre que vous m’adressez ?
Ce régiment… Il me le faut, je le veux ! Oui, Monsieur le Duc, je le veux…
Le roi seul a le droit de me parler ainsi ; et si c’était pour me commander une injustice, j’aurais la douleur de lui répondre ce que je vous répondrai à vous-même, madame… cela ne se peut pas.
Il suffit, monsieur, il suffit ! Vous vous en repentirez… Je me vengerai ! il ne faut pas croire qu’il soit difficile de faire des ministres !