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La porte se rouvrit. L’interne, qui avait accompagné le blessé, entra vivement :

— Il se plaint là-bas… Il prétend que sans son… semblable, il n’a plus d’énergie et qu’il souffre.

Formental mit sa main sur ses yeux. Ses lèvres s’agitaient, mais on n’entendait qu’un chuchotement incompréhensible. À la fin, il dit :

— Il faut nous rendre à leurs vœux… ils savent mieux que nous ce qui leur convient.

Louise de Bréhannes murmurait :

« Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il. »


(À suivre.)
J.-H. ROSNY AÎNÉ