dut cesser de paraître quelques mois après sa fondation. Mais l'idée était lancée. Elle devait germer trente ans plus tard, quoique largement modifiée et transformée. Et dans son livre sur les Bourses du Travail paru en 1893, de Molinari regrettait qu'une institution destinée à mettre en contact l'offre et la demande de travail, se fut transformée en un instrument de lutte contre le capital. Mais il n'en reste pas moins vrai que, dès 1857, de Molinari avait compris la nécessité d'organiser le marché du travail soumis, par l'avènement de la grande industrie, à une évolution profonde. L'idée conçue par G. de Molinari en 1857 se réalise en Angleterre, en France, en Allemagne à l'heure actuelle. L'organisation des Labour Exchange anglais date d'hier. Ce sera assurément l'un des titres les plus certains de G. de Molinari et l'un des moins contestés d'avoir été un précurseur en ces matières.
Tels sont, brièvement résumés, les travaux et la vie toute de labeur de G. de Molinari. Il appartient désormais à l'histoire qui aura la tâche de lui assigner la place à laquelle il a incontestablement droit parmi les économistes libéraux du XIXe et du début du XXe siècle.
Secrétaire de la Rédaction.
| 1er tour | 2e tour | |
| Liessse | 10 | 20 |
| Raphaël-Georges Lévy. | 9 | 8 |
| Gide | 6 | 4 |
| Arnauné | 4 | 1 |
| Béchaux | 3 | 1 |
| Neymark | 1 | 0 |
M. Liesse est élu.
