la somptueuse jonque d’Angkor Vat (angle sud-ouest, fig. 6), dont la cabine est ornée de pendeloques, de fleurs et de rideaux, conduite par dix rameurs, et enfin la barque à voiles du Bayon (fig. 5).
III
Des embarcations de combat ont souvent été figurées par les sculpteurs. Nous sommes alors en présence de longues pirogues, creusées dans des arbres gigantesques. Actuellement, les jonques de course mesurent jusqu’à 45 mètres de longueur et sont poussées par cinquante rameurs que leurs efforts cadencés lancent à des vitesses incroyables.
Les mesures de prudence étaient prises pour mettre les pagayeurs à l’abri des flèches. Certaines embarcations sont à hauts bords, d’autres pourvues d’une lisse ajoutée qui semble être de rotin tressé comme certains boucliers. Les têtes seules des rameurs dépassent alors et les rames sortent par des sabords (fig. 3 et 4).
Ces pirogues légères, rapides, basses sur les eaux, transportaient, outre les pagayeurs, des guerriers prêts aux abordages ;