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1re  Année
No30
Dimanche 7 Juin 1904

Op. 3. — La Vérandah, chœur pour voix de femmes, poésie de Leconte de Lisle (Bellon et Ponscarme).

Op. 4. — Deux Chœurs pour voix de femmes : 1. Sous Bois (Ph. Gille) ; 2. Dans le ciel clair (Leconte de Lisle)(chez Enoch et Cie).

Op. 5. — Trois Mélodies : 1. Si tu le veux (E. de Marsan) ; 2. Chanson d’amour (L. Bouilhet) ; 3. Menuet (F. Gregh) (chez Hachette).

Op. 5 bis. — Deux Mélodies : 1. Promenade galante (Th. de Banville) ; 2 Moisson prochaine (L. Bouilhet) ; (chez Bellon et Ponscarme).

Op. 6. — Suite à deux pianos (Leduc).

Op. 6 bis. — Allegretto et Andate pour piano et violon (Leduc).

Op. 7. — Quatre poèmes d’Edmond Haraucourt : 1. Clair de Lune ; 2. Pleine Eau ; 3. Dame du Ciel ; 4. Aux temps des Fées (Leduc).

Op. 8. — Sept Rondels de Th. de Banville (2e  série)(Bellon et Ponscarme).

Op. 9. — Les Clairs de Lune, duo avec chœur pour voix de femmes ad lib., poésie de Leconte de Lisle (Hachette).

Op. 10. — Première suite symphonique (inédite).

Op. 11. — La Fin de l’Homme, poème de Leconte de Lisle, soli, chœurs et orchestre (inédit exécuté aux Concerts Colonne, en octobre 1902).

Op. 12 — La Lampe du Ciel, chœur pour voix de femmes, poésie de Leconte de Lisle (inédit).

Op. 13. — Poèmes d’Automne : 1. Déclin d’amours (Sully-Prud’homme) ; 2. Les Rêves morts (Leconte de Lisle) ; 3. Le Nénuphar (E. Haraucourt) ; 4. L’Astre Rouge (Leconte de Lisle), (Hamelle).

Op. 14. — Rondels de Th. de Banville (3e  série)(inédits).

Op. 15. — Trois Poèmes de Leconte de Lisle : 1. Juin (Hachette) ; 2. Midi (Hachette) ; 3. Nox (inédit).

Op. 16. — L’Abbaye, suite pour orchestre, chœurs et orgue (inédite).

Op. 17. — Trois Mélodies : 1. Le Colibri (Leconte de Lisle) ; 2. Épiphanie (Leconte de Lisle) ; 3. La Prière du Mort (J.-M. de Heredia).

Op. 18. — Trois Poèmes de R. Kipling, traduits par R. Saint-Humières, extraits du Livre de la Jungle : 1. Berceuse Phoque ; 2. Chanson de nuit dans la Jungle ; 3. Chants de Kala Nag (inédits).

Op. 19. — Suite à quatre mains (Durand et fils).

Nous arrêtons ici cette liste, les numéros suivants n’étant pas tout à fait achevés. Poèmes d’Automne (op. 13) ne sont pas encore parus. M. Kœchlin en a corrigé dernièrement les épreuves.

Presque tous ces Lieder sont écrits pour chant et orchestre ; Midi est édité pour solo, mais il existe aussi pour chœur et orchestre, et cette dernière version semble, à tous égards, bien préférable. M. Kœchlin a du, reste, été exécuté, plusieurs fois, à l’orchestre, notamment au Centenaire de l’École Polytechnique (1894), à la Société des Compositeurs’’, à la Société Nationale, et, plus récemment, aux Concerts-Colonne, en 1901 et 1902.

GLUCK

La reprise d’Alceste à l’Opéra-Comique a rendu de nouveau d’actualité la question Gluck ; car il y a réellement une question Gluck et, aujourd’hui, le compositeur combattu autrefois au temps de la lutte des Gluckistes et des Piccinistes puis classé glorieusement parmi les grands maîtres de la musique, est très sérieusement discuté par plus d’un musicien de la jeune école.

Dans l’Écho de Paris, M. Gauthier-Villars (Willy) prévoit, avec raison, nous semble-t-il, que Gluck sera prochainement remplacé, dans la faveur du public par Rameau ou Monteverde :

« Il faudra longtemps, peut-être, pour que la musique de Gluck s’impose. Les salons pourront la mettre à la mode, je ne crois pas que le public payant puisse jamais s’intéresser à ce « chef-d’œuvre magnifique, mais soporifique en diable », comme s’exprimait la Gazette de la Capitale, usant presque