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puisqu’ils habitent depuis si longtemps un toit qui vous appartient.

— Cette réflexion est juste et touchante, et je m’étonne qu’elle ne m’ait pas plus tôt frappée, dit la duchesse. Ah ! c’est que mon ange ne m’avait pas encore éclairé le cœur, ajouta-t-elle en baisant sa fille au front.

Cléophée et sa mère s’approchèrent de la loge de la concierge qui, surprise de voir d’aussi belles dames, s’empressa de leur demander ce qu’il y avait pour leur service. La duchesse de Valpreuse se nomma.

— Je dois faire des réparations, peut-être des reconstructions dans cette maison, ajouta-t-elle, et je désire la visiter depuis le rez-de-chaussée jusqu’aux combles.

— Je vais vous accompagner, madame la