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baiser la main de l’autre. — À ce soir six heures, j’ai la loge, dit-il assez haut pour être entendu de la veuve, qui s’était approchée sans qu’il l’aperçût ; puis il disparut dans l’enfilade des salles.

La veuve, en personne intelligente et résolue, alla droit à la vieille fille radieuse ; elle la salua sans colère, d’une façon tout amicale et lui dit en souriant :

— Vous connaissez le comte G…ki ?

— Mais, madame, répliqua l’autre qui devint toute rouge, vous le savez bien, puisque sans doute vous venez de voir qu’il me parlait.

— J’ai même vu, répliqua la veuve, qu’il a baisé votre main comme il a baisé la mienne il y a dix minutes.

La pauvre fille effarée regardait la veuve qui riait.

— Prenez donc confiance, continua celle-ci, je n’ai pas l’air d’une rivale irritée ; voilà près de