miſeres. Il m’a ſemblé treſraiſon-
nable, que vous tous auſquels le fait
touche en ſoyez au vray aduertis.
A fin que vous puiſſſſiez cognoiſtſtre
ce qu’il vous faut attendre d’eux en
voulant recouurer vos detes. Et cõ-
bien que vos Ambaſſſſadeurs vous
en puiſſſſent donner de bons teſmoi
gnages : ſi eſtſt ce que i’oſe aſſſſeurer
que ce Reueille-matin, que ie vous
offre, vo’ en informera plus à plein
& plus à menu, qu’aucun autre ne
ſcauroit faire. Et vous monſtſtrera
quand & quand vne partie des re-
medes, dont les François entendẽt
s’ayder pour eſſſſayer à ſe remettre.
C’eſtſt à vous ſi mieux vous ſauez de
leur en fournir de meilleurs : ſi vous
penſez que leur ſecours vous puiſſſſe
quelque iour ſeruir.
Que s’il y auoit quelque autre
Royaume vacquant plus outre que
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